Durée du séjour:
25 jours (27 nov-21 déc 2017)
Distance parcourue:
2695 km
Coût moyen par jour:
51 $ CAD
Les 5 coups de cœur
- Destination très abordable. La nourriture, les transports, les logements… tout est accessible à bas prix. Il est toujours possible de payer plus pour plus de confort bien sûr. Il ne faut pas se gêner pour marchander, ici c’est inné. Faites en votre mantra : marchander, marchander, marchander…
- La nourriture est accessible partout et en tout temps. L’offre est variée. Chacun y trouve son compte selon ses goûts et son budget. Sur le bord d’une route ou dans un restaurant chaleureux, c’est presque toujours très bon.
- Les transports sont ponctuels, abordables et faciles d’accès que ce soit le train, l’avion ou le bus. Les routes sont parfois cahoteuses et les chauffeurs de taxi gourmands (marchander, marchander, marchander…).
- Les paysages exceptionnellement beaux de Sa Pa et la belle option de l’île de Cat Ba pour échapper aux hordes de touristes de la baie d’Ha Long.
- Les Vietnamiens vouent un culte au café et à la nourriture. Ils sont très jeunes et travailleurs. Mélangez le tout et vous obtiendrez une société dynamique où pullulent les initiatives de commerces hips.
Les 5 ‘si on avait su’
- Cette propension à toujours marchander et à chercher la bonne affaire donne parfois lieu à des situations qui frisent l’insistance, voire l’agression et la malhonnêteté. Et vraiment, les bons comptes font les bons amis et un sourire n’a pas de prix. Alors marchander, on veut bien, mais à quoi bon se fâcher? Les prix ne sont pas affichés. Il faut donc se faire une raison : on se fera arnaquer un peu, beaucoup, passionnément.
- Avoir su, on aurait fait une retraite de méditation AVANT notre arrivée au Viet Nam. Le trafic, le rythme et le marchandage incessants n’ont rien de reposant. Vite! Sauvons-nous hors des villes!
- À moins de louer un scooter et d’être autonome, il n’est pas si aisé de sortir des villes et d’échapper au circuit touristique. Les parcs nationaux mériteraient d’être mieux desservis.
- Étonnamment, les Vietnamiens les plus bilingues se cachent au fin fond des montagnes dans le nord du pays. Les citadins d’Hanoï et de Saïgon ne semblent pas avoir compris l’importance de baragouiner la langue de Shakespeare. Dommage. Ça nous apprendra à ne pas avoir fait l’effort de faire un cours de vietnamien pour les nuls.
- Le Viet Nam durant la saison des pluies, vraiment, ce n’est pas top. Du sud au nord, tout est inondé, mouillé, boueux, gris, frais, bref, pas top. Conseils aux deux comiques qui se pensent prêts à partir pour un tour du monde : un petit coup d’œil à la météo, ça ne vous tentait pas?
Et la course alors?
- Dans les métropoles: fuyez pauvres fous! Sauvez-vous du trafic assassin et des gaz d’échappement. Réfugiez-vous dans les (rares) espaces verts.
- Coup de cœur indiscutable pour la course à Hanoï, autour du lac, le dimanche matin alors que les rues sont fermées à la circulation et ouvertes au partage de l’activité physique sous toutes ses formes.
- Pour les adeptes de la course matinale, rappelez-vous de demander à vos hôtes l’heure d’ouverture du portique d’entrée pour éviter de rester pris ou de réveiller toute la maisonnée!
- Malgré le chaos apparent de la circulation, il ne faut pas hésiter à découvrir les plus petites villes à la course. Da Lat, Hoï An, Sa Pa ou Cat Ba ont de beaux paysages à offrir. Les Vietnamiens en habiles conducteurs sauront vous esquiver.
- Quelques chiens ont tenté de nous barrer la route, surtout en campagne et sur les plus petites rues. Rien de majeur donc.
Photos
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