En allant en Nouvelle-Zélande, je m’attendais à voir beaucoup de moutons, des collines et des montagnes, de la neige et des plages. Je m’attendais à une variété de paysages dans un espace assez réduit. Je m’y attendais et pourtant, ce pays à su me surprendre là où je l’attendais.

Les moutons broutent à travers tout le pays dans des près verdoyants qui semblent sans fin. On les trouve parfois allongés au bord d’un ruisseau tels une image de carte postale. Leurs amis les vaches, les chèvres et les… cerfs (oui oui) ne sont pas en reste. Il y a de quoi brouter pour tous.

J’ai été surpris de constater que les plaines sont rares. Le

paysage est très vallonné. Cela rajoute du charme aux paysages et rend la conduite moins monotone. Par contre, il est difficile de pouvoir atteindre la limite de vitesse de 100 km/h sur ces routes étroites et sinueuses. J’ai été surpris d’observer les stigmates de l’activité volcanique sur une bonne partie de l’île du nord. J’avais connaissance de sa présence mais je ne l’imaginais pas si étendue.

J’ai été surpris par la neige. Je savais qu’en venant au printemps sur une terre si australe, nous avions des chances d’en rencontrer mais je comptais sur notre bonne étoile pour nous épargner. Que nenni, nous avons eu de la neige et quelques nuits assez froides. Associez ceci à un vent à décorner les bœufs et voilà que vous ressentez toute la force de la nature. Au pied du mont Cook, à Queenstown, à Wanaka ou dans les Milford Sounds, nous nous sommes retrouvés dans des paysages encore plus alpins que ce à quoi j’étais préparé.

J’ai été d’autant plus surpris qu’à 250 km de là, nous marchions en t-shirt sur une plage ensoleillée au bord du Pacifique. Et, 250 km plus loin, nous cherchions les pingouins qui batifolent dans la mer de Tasman. Nous nous sommes approchés de glaciers en passant par une forêt tropicale et nous avons contemplé des eaux aux couleurs dignes d’un lagon dans un fjord.

J’ai été surpris par les fougères alors qu’on sait bien que c’est l’emblème national. J’ai été surpris par les nombreux faucons, opossums, lapins, oiseaux… et j’en passe. J’ai été surpris par l’omni présence de la nature, par la faible présence humaine et, par voix de conséquence, par des ciels étoilés superbes.

La liste est longue et pourrait vous surprendre ou pas. Quoi qu’il en soit, moi… nous en faite, nous avons été conquis par ce pays que nous recommandons chaudement. Si nous en avons l’opportunité, nous aimerions y retourner un jour mais la route est longue jusque là alors en attendant nous chérirons le souvenir de ce merveilleux périple.