La question revient de plus en plus: “Quand partez-vous déjà?” J’ai le sentiment que nous avons abordé notre blogue comme nous abordons nos courses: par une longue période préparatoire. Du coup, nous n’en finissons plus de parler de notre départ. “Mais vont-ils partir à la fin?” La réponse est “Oui”. Au minimum, nous irons jusqu’à Ho-Chi-Minh-Ville. En tout cas, nos réservations sont prises jusque là. Voici ce que ça donne en détail (voir la carte).

Départ de la gare de Montréal le 3 octobre 2017 en direction de Toronto, étape obligatoire pour se rendre dans l’Ouest canadien en train. Là, nous embarquerons pour 3 jours de train à destination des Rocheuses. Nous allons pouvoir tester ces wagons panoramiques dont nous avons tant entendu parler. L’arrivée à Edmonton est prévue le 6 octobre à 6h30. Je dis bien “prévue” car il faut s’attendre à du retard. Nous n’y échapperons probablement pas. Amis français toujours prompts à vous plaindre des services de la SNCF, sachez qu’ici ce sont les trains de marchandises qui sont prioritaires sur les voies.

Edmonton ne semble pas avoir un grand intérêt touristique. Nous n’y passerons donc qu’une nuit. Le 7 octobre, nous filerons vers Jasper au volant de notre voiture de location. Nous y resterons deux jours. À cette occasion, j’expérimenterai ma première auberge de jeunesse. À 38 ans, il n’est pas trop tard pour être jeune, semble-t-il. La région est très chère et c’est le type de logement le moins dispendieux. Gab m’a dit “Ça va bien aller.” alors je la crois. Le fil rouge de notre traversée des Rocheuses sera la randonnée bien entendu. Nous ne savons pas encore lesquelles nous ferons. Nous ne savons pas non plus comment nous équiper tout en restant minimalistes. Le 9 octobre, nous emprunterons la magnifique route des glaciers en direction de Lake Louise. Une fois arrivés là, nous logerons derechef en auberge de jeunesse jusqu’au 13 octobre. Pourquoi bouder son plaisir? Je vous le demande. Peut-être pousserons-nous jusqu’à Banff si l’horaire le permet. Nous sommes attendus à Vancouver le 15 pour restituer la voiture. Nous nous laissons quelques jours pour découvrir la capitale de l’ouest et ses alentours.

Le vol pour Hawaï est planifié pour le 19 octobre. Arrivée à Kahului sur l’île de Maui où nous resterons jusqu’au 24. Apparemment, c’est LE spot sur cette île et la location de vélos paraît incontournable pour se déplacer. Nous explorerons les fonds marins, découvrirons l’île elle-même et peut-être irons nous sur d’autres îles. Nous passerons les derniers jours à Honolulu sur l’île de Waikiki. Selon les dires, l’endroit est beaucoup plus urbanisé, mais nous devons nous y rendre pour notre vol de départ de toute façon. 

Le 28 octobre, nous volerons la Nouvelle-Zélande, la première grande étape du voyage. Nous passerons quelques jours à Auckland, et surtout, 3 semaines en Campervan à parcourir ce pays dont nous avons entendu tant de bien. L’itinéraire n’est pas encore établi. Seule certitude, le 21 novembre nous quitterons le pays des All Black pour atterrir à Singapour. Nous profiterons d’une bonne dose de confort pendant quelques jours avant de passer en mode backpackers de l’Asie du Sud-est à l’Afrique en passant par l’Inde. Quelle chance!

Rien de toute la période qui suivra n’est organisé à ce jour. Nous savons juste qu’elle débutera le 25 novembre à Ho-Chi-Minh-Ville. Le premier objectif sera de rejoindre Hanoï par la terre. Au passage, nous tiendrons la première promesse que nous nous étions fait: aller au Vietnam ensemble. J’avais évité ce pays en 2016 pour pouvoir le découvrir avec Gab. Promesse tenue!

Alors vous nous direz que tout ceci est bien trop organisé. Vous vous demandez s’il ne faudrait pas laisser un peu de place à l’improvisation, la liberté de mouvement et aux décisions de dernière minute. Vous avez bien raison. Alors d’une part, Canada, États-Unis et Nouvelle-Zélande sont des destinations chères donc, nous avons préféré nous fixer des limites de temps pour maîtriser notre budget. Notez qu’au travers de ce cadre structuré, nous allons adapter nos activités en fonction des contraintes du moment. D’autre part, une fois en Asie du Sud-est, nous naviguerons davantage à vue. La région s’y prête mieux tant pour le logement et les transports que financièrement. Vous voilà rassurés? Oui je le sens.

Quoi qu’il en soit, si vous avez des conseils à prodiguer sur toutes ces destinations, n’hésitez pas. Randonnées, beaux endroits, trucs et astuces, incontournables, allez-y nous sommes tout ouïe.